20070130

La techno.

Hier, après une dure journée de labeur, j’attendais tranquillement le bus. Une dame est arrivée et comme tous, elle guettait le bout du pont pour deviner le numéro du bus qui s’annonçait. Jusque là rien que du très commun.
Sauf qu’elle parlait toute seule. Elle était en conversation avec Dieu sait qui.
Pas curieux pour deux sous, je me suis approché pour constater qu’elle était au téléphone, mais sans téléphone. À moins que ce n’était de la télépathie à haute voix. Bref, elle devait avoir une oreillette et micro caché dans son épaisse chevelure.
Sans remettre en cause la liberté de chacun, je ne suis pas gadgeto-gadget. Loin de là. D’autant que pour beaucoup, ces bidules créent une dépendance, au grand plaisir des gens du marketing. Comment diable a-t-on pu survivre sans le cellulaire? Et le blackberry? Même aux toilettes, j’entends les « clic-clic » caractéristiques.
Mais bon, chacun fait ce qu’il veut ou ce qu’il peut. Mais pour moi c’est non.
Et vous? Gadgeto-gadget?

20070126

Kossé j’fa?

Il est parfois des gens qui croisent notre route ou qui la longent. Au détour d’un café, d’une rue ou d’une page html.
C’est un rire qui fait tourner la tête, un pas qui ensorcelle, des lignes qui enivrent.
C’est le mystère qui nous fait jouer les Sherlock Holmes.
C’est l’envie d’en savoir plus. Mais c’est aussi le doute de savoir si le jeu en vaut la chandelle.
Est-ce raisonnable, hypocrite, inutile ou débile?
C’est un courriel qu’on souhaite autant qu’on le craint.
C’est l’inconnu qui appelle, le doute qui s’invite.

20070125

Psy blogue.

Je pense me reconvertir en psy ou en clown. Au diable l’informatique.
C’est que la bloguesphère n’est pas joyeuse. À moins que ce soit celle que je fréquente. Je ne sais pas si elle est représentative de la majorité de la population. Parce que force est de constater que « mes » blogeux ont souvent le moral bas.
Peut-être est-ce l’air du temps? C’est l’hiver d’abord et pour beaucoup, c’est la déprime.
Mais il semble que beaucoup se cherchent une place. Dans la vie, dans le couple, sur le marché du travail, dans le stationnement.
Peut-être que simplement, nous pensons trop. À ce que nous n’avons pas, à ce que nous devrions avoir, à ce que nous n’aurons jamais.
Peut-être rêvons-nous trop notre vie à défaut de la vivre vraiment.
Heureux les simples d’esprit.

On pourrait simplement se dire qu’il y a toujours pire ailleurs, mais est-ce suffisant?

20070123

Salade.

Ouais, je vais vous jaser salade. C’est-tu l’fun rien qu’un peu? Je ne vous passerai pas en revu les différents types de salade sur le marché. Non, parce qu’en ce moment, elles se ressemblent toutes. Laides et molles.
Vous devez bien faire l’épicerie de temps en temps, non? Et là, dans un grand moment de conscience verte, on se dit : « Yeah, une bonne salade, c’est si bon pour la santé, que ça ne peut pas faire de mal ».
Seulement voilà, la salade en question est un vrai désastre, toute flétrie, sans vie. Pauvre chouette.
Bien sur, tout de suite, le réflexe est de vociférer après l’épicier. « Non mais pour qui nous prend-il? Franchement quelle honte des légumes de même ». Faut faire sortir le méchant.
Mais n’aurions-nous pas oublié que c’était l’hiver? Si, si, regardez dehors. C’est tout blanc. Et kossé qui se passe l’hiver. Ben les salades ne poussent pas.
Terrible constat, j’avoue. Alors elles viennent du bout des States, font trois fois le tour du Québec avant d’atterrir dans nos épiceries. Et non comme des cons, on les achète, par réflexe, sans même regarder.
Ça me rappelle le film « Une hirondelle fait le printemps » ou un truc comme ça avec ce vieux grincheux de Serrault. Bloqué par la neige dans leur ferme en montagne, la petite jeune parisienne lui dit : « On ne pourra pas acheter de salade ». Et le vieux grincheux de lui répliquer que de toute façon, l’hiver, on ne mange pas de salade. « Ah oui, ben qu’est-ce qu’on mange alors? » de dire la charmante.
Des endives! De lui répondre le vieux.
C’est pourtant logique.

20070122

C’est reparti…

Bon, la Myriam a disparue de la télé et des journaux. Merde, que faire pour vendre du papier et de la pub? Vite, faut trouver quelque chose. Quelqu’un plutôt et connu si possible. Avec des taches dans son passé, et si en plus il est haït par certains et adulés par d’autres, ce sera génial.
Ah ben regarde dont qui s’en vient. Patriiiiiiick !
Non, pas Huard, ni Bruel.
Le Roy, rien de moins.
Vient-en mon grand, tu vas passer un mauvais quart d’heure. Le peuple a besoin de larmes, de sang, de coup de poing sur la yeule. Il faut bien l’occuper.
La preuve, j’en parle…

20070119

Le grand départ.

Cela faisait maintenant trois jours que Jean était à La Rochelle. Le navire devait appareiller dans la semaine pour le mener, avec sa troupe en Nouvelle-France. Il anticipait ce long voyage, lui qui n’avait jamais navigué. Beaucoup avaient d’ailleurs tenté de la dissuader de se lancer dans une telle aventure. Mais son choix était fait.
Lorsque l’agent recruteur du Régiment de Carignan-Salières s’était arrêté dans son petit village de La Charité sur Loire, il avait d’abord prêté une oreille distraite à son discours. Mais le temps avait vite fait son œuvre et après quelques temps, il décida de signer son engagement.
Qu’avait-il à perdre? Ici, il n’avait rien, il n’était rien. Dernier de famille, il ne pouvait espérer obtenir le moindre lopin de la terre familiale. Il était condamné à vendre ses bras aux autres, à quêter de l’ouvrage sa vie durant. En s’enrôlant dans la Compagnie de La Fouille, il avait enfin l’opportunité de se faire une vie, une fois ses trois ans de services terminés. Sa tache consisterait à protéger les colons de Nouvelle-France des attaques des sauvages, ce qui selon l’agent recruteur, serait chose aisée du fait du grand nombre de soldats que Sa Majesté envoyait en Amérique.
Il ne lui restait donc plus qu’à attendre l’ordre d’embarquer.

Pensez-vous parfois à tous ces gens qui, un jour, abandonnèrent le peu qu’ils avaient pour venir peupler et développer cette terre sur laquelle nous vivons aujourd’hui?

20070117

Franchir le pas

Il est des décisions difficiles à prendre et pour lesquelles, franchir le pas est des plus hasardeux. L’inconnu ou même un simple changement sont pour beaucoup sources d’inertie. C’est parfois salutaire, d’autres fois inutile, parce que l’idée revient encore et toujours, pouvant même devenir obsessionnelle.
Il y a l’occasion qui fait le larron. Il y a le temps qui passe, laissant croire, à tort ou à raison, que si ce n’est pas maintenant, ce ne sera peut-être jamais plus.
Il y a cette soif de découvertes qui en fin de compte a fait évoluer notre monde, le grand comme le petit.
Il y a le dit et le non dit, le pour et le contre.
Il y a les « j’aurai du, ben du, dont du » de Desjardins.
Et vous, êtes-vous calculateur ou fonceur?

20070115

Et voilà le travail.

Ça devait arriver. C’est maintenant chose faite. Et le reste va suivre assez vite. Comme disait Bécaud : « Et maintenant, que vais-je faire? »
Ah que les journées vont être longues. Rien à lire, pas de discussions possibles, plus de réactions à chaud, de coup de sang, de petites phrases à double sens, de pèche à la ligne.

Faut-il en déduire qu’il va me falloir travailler? C’est probablement ce que Sa Majesté veut. La sans-cœur, elle qui a passé sa vie à ne rien faire. Comme dit Caliméro, « C’est vraiment trop injuste ».
Les sbires de Sa Majesté ont bloqué l’accès aux commentaires de Blogspot.
Je sais, c’est cruel.
Mais peut-être que le voisin va finir par m’appeler pour me sortir de ma prison dorée et ainsi retrouver l’accès aux commentaires…

20070112

Le temps qui passe...

Paroles d'une chanson si vieille et trop souvent d'actualité.

Aujourd'hui ça fait six ans que nous sommes mariés
Tu m'as donné de beaux enfants tu sais
Et depuis ce p'tit bal ou l'on s'est rencontré
Je n'ai cesser de t'aimer
Mais ce soir j'ai envie de déposer mon tablier
De me faire belle pour toi comme par le passé
Ton fauteuil, ton journal, tes cigarettes et la télé
Ce soir laisse les de coté

Emmène moi danser ce soir
Joue contre joue et serres dans le noir
Fais-moi la cour comme aux premiers instants
Comme cette nuit ou tu m'as pris mes dix sept ans
Emmène moi danser ce soir
Flirtons ensemble enlacés dans le noir
Timidement dis-moi 'Ju je t'aime amoureusement'
Je suis restée la même

Il n'y a plus que tes amis et ton ordi qui comptent pour toi
Et j'ai l'impression que tu ne vois plus en moi que le mère de tes enfants
Je ne te demande pas de m'offrir des fleurs tous les jours,
Mais de faire de temps en temps un geste d'amour

Et ce soir je voudrais encore une fois te retrouver
Rentrer au petit jour et puis t'embrasser
Ton fauteuil, ton journal, tes cigarettes et la télé
Ce soir laisse-les de coté

20070109

Hé il neige !

Ouais pis? Pis c’est cool, voilà. Ça va être le bordel sur les routes. On va sacrer contre l’hiver, le froid et la maudite neige. Et quand tout aura fondu, dans deux jours, nous allons regretter le temps d’avant, le temps où il y avait des vrais hivers, de la neige et du frette. Le temps que les moins d’un an ne peuvent pas connaître.
Ben c’est qu’il faut s’occuper, alors on chiale. Ça fait passer le temps et c’est gratuit.

2006 ! Quoi 2006? Ah oui, le bilan.
Passable. Ça a commencé très fort, avec l’arrivée du troisième. Puis l’été fut mi figue mi raisin pour de vulgaires questions matérielles. Le tout a fini par une présidence.

2007? Qui vivra verra. Mais bordel que ce serait dont le fun de me sauver de ma prison dorée. Il serait bon d’être aussi plus en phase avec le pourquoi je suis icitte. Parce que le temps file et que le temps perdu ne se rattrape jamais.

5 secrets? Wow les moteurs. Heu….

Si mon casier l’est encore, je le fus trop longtemps.
Bien que ce soit difficile à croire, je n’en ai jamais pris.
Je n’ai connu personne d’autre qu’elle.
Rêve-je ma vie ou vis-je mes rêves?
Be or not too be? Probablement psychique.

Bye là et bonne année.

20070103

BilTagRes.

Bon, ben il a bien fallu finir par y revenir. Au boulot. C’est un vrai charme. Rien ne s’y passe, plate à mourir. Merci Votre Majesté de me laisser tout ce temps…
Si je me base sur mon tour des blogues quotidien, je ne suis pas à la page.
Pas de bilan 2006, pas de secrets résultant de la tag de J-Julie, et pas de résolutions pour 2007.

Wow, loser !

Je sais, ouais pis?

Ok, ok, devant les milliers de lecteurs en furie, je vais voir ce que je peux faire, mais avec une vie pas plus excitante que ma job, on ne va pas rire longtemps…

À plus là.