20070330

Ouais pis?

Pis rien. Rien de chez rien. Rien d'interessant à raconter, rien de croustillant à partager, ou alors que du vieux. Des vielles affaires sans grand intéret.

Le présent? Un club de sport à faire rouler, une prison dorée d'où s'extirper, une famille à vivre. La routine quoi.

Le demain? Du canot camping et de la peche, par pitié ! Se sauver
du quotidien pour le bien du corps et de l'âme, seul ou en gang.
Étrange sentiment d'immobilisme et de vitesse, d'accomplissements et de résignation, de je veux je veux pas, de je peux je peux pas.

Ainsi va la vie.

20070327

«Quelques-uns d'entre nous trouverons peut-être le bonheur si nous arrêtons de le chercher si désespérément. » (Traduction)
- William Feather

20070326

Aux urnes Citoyens !

C'est parti mon kiki. Nous avons jusqu'à 20h pour faire notre devoir.
Vote idéologique, vote stratégique?
Vote fédéraliste, vote souvrainiste, vote autonomiste, vote environnementaliste, vote progressiste?
Si la tendance se maintient, je prévois un gouvernement libéral minoritaire.
J'espère qu'Amir Kadhir siègera à l'Assemblée.
Et quoi qu'il en soit, les Verts auront mon vote.

Ainsi soit-il !

20070321

Bénévolat.

Engagez-vous qu'y disaient...

Ah les joies du bénévolat. Il faut être partout et ailleurs, répondre à tous et à leur convenance bien sur.
Il faut faire plaisir à tout le monde. Gérer les parents consommateurs, qui bien sur ne s'impliquent pas.
Il faut dealer avec une municipalité sourde et des conseillers qui ont les deux pieds sur le frein.
Gérer une organisation sportive de 500 membres n'est pas toujours un cadeau.
Mais je le fais avant tout pour les enfants. Parce les histoires des grands, ils s'en sacrent et avec raison. Jouer est leur raison de vivre, et c'est bien ainsi.

Et vous, le bénévolat? Vous en faites, en avez fait?

20070319

« La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas » (Traduction)
- Fernando Pessoa

20070315

Histoire de métro

Il y a bien des lunes, le jeune ado prenait le métro matin, midi et soir. Quatre fois par jour, les cours étant à cinq stations. Et comme il avait assez de temps entre les cours du matin et ceux de l’après-midi, il rentrait manger chez lui. C’est beaucoup de temps passé sous terre, tous ces trajets.
Ce sont aussi bien des gens rencontrés, des visages scrutés, des corps frôlés ou écrasés dépendamment de l’achalandage.
Il avait pour habitude de s’asseoir au fond du wagon, sur les banquettes à deux places. Bonne vue sur les voyageurs, tranquillité pour le petit roupillon du matin.
Un beau jour, un homme parmi tant d’autres est venu prendre la place voisine. Il avait une quarantaine d’année, le visage marqué par une varicelle trop virulente. Il s’est installé, a placé son veston, le coin droit de son veston, celui qui jouxtait l’ado.
Hé que ça semblait difficile de le placer ce veston. Il a finalement laissé sa main sur le siège, entre les deux. Puis petit à petit, la main s’est subtilement approché de l’ado, jusqu’à le toucher. Surpris, il n’a pas bougé. Hasard s’est-il dit. La station d’arrivée étant annoncé, il a quitté et a regagné l’air libre.
D’autres fois, le même homme est réapparu. Et chaque fois, ce fut le même manège. Il glissait sa main un peu plus loin, sous le fondement de son voisin et semblait y prendre grand plaisir. À chaque fois l’ado figeait, n’osait bouger ou dire quoi que ce soit. Par timidité, par peur de se tromper. Pourtant, il a souvent voulu lui écraser la main d’un violent coup de point, y planter la pointe de son compas. Il ne l’a pas fait.
Puis l’homme a disparu.

Des années plus tard, l’ado devenu presqu’adulte l’a recroisé, avec toujours ce doute en tête. Fabulait-il les fois précédentes?
Une fois encore l’homme a cherché un siège ou s’asseoir. Il y en avait un, dans le fond, à côté d’un jeune garçon. Il a tenté de s’y diriger, mais le jeune adulte lui a barré le chemin, le fixant droit dans les yeux. L’homme s’est arrêté et est sorti à l’arrêt suivant…

20070314

Chut !

Non, ne me dites rien. Je vais deviner.

Tel que mentionné dans un autre billet, je n'ai pas regardé le débat des chefs hier au soir. Simplement parce qu'il n'était pas représentatif du paysage électoral. Des centaines de milliers de votants n'étant pas représenté, le débat était tronqué.

Mais je suis sur que si je fais le tour des sites des trois "grands" partis politiques, chacun de leur chef a gagné le débat. Machin a été mordant, Truc très à l'aise et Bidule bien au fait de ses dossiers.
C'est très positif, tout le monde est content. C'est bien le positif dans ce monde de brutes.

Malgré tout, aucun des trois n'aura mon vote.

Verdict le 26 mars...

20070312

Détruit?

Rassurez-moi !

Pendant ma virée au ski, qui a confirmé que je n'ai plus 20 ans et que des skis de 2m c'est long, la Québec a-t-il été détruit?

Non parce que partout il est écrit:

"Reconstruisons notre Québec"

Ai-je manqué quelque chose?

20070307

Extrême.

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Un temps où les Alpes regorgeaient de neige.
Février 1988. Les olympiques d’hiver à Calgary. Franck Picard gagne l’or au Super G. Cocorico.
Et moi, j’apprends à skier, avec des malades de la glisse, assez aimables pour m’avoir invité. Comme je ne veux pas les retarder, je tente de les suivre. Pas le temps d’apprendre à tourner. Tout droit, vite, plus vite.
Nous passons des journées entières en hors piste, à sauter corniches et bosses. Comme dirait Ginette « un peu plus haut, un peu plus loin ». Quatre gars pleins de testostérones. À celui qui saute le plus haut, celui qui vole le plus longtemps, celui qui pisse le plus loin.
Du plaisir à l’état brut. Et tout cela sans une égratignure, sans blessure.

Demain je vais aller skier avec mes vielles planches roses fluo de deux mètres. Ça va aller beaucoup moins vite, beaucoup moins haut.

Parce que je n’ai plus vingt ans…

Et vous, les sentez-vous s’accumuler, les années?

20070305

Pas cher...

564 dollars, voilà ce que vaut mon blogue. C'est à dire, presque rien. Je n'ai aucune idée comment ils évaluent la chose en une demi seconde...
Mais bon, c'est normal. Il n'a pas l'attention qu'il pourrait mériter, de ma part en tout cas.
Comme pour beaucoup, il y a l'euphorie du début, puis vient une certaine lassitude.
Avec une petite vie rangée de fonctionnaire, il n'y a pas grand chose à raconter et bien peu pour attirer.
Mais qu'importe. Je continuerai à passer quelques billets de temps en temps et surtout à lire les blogueurs plus inspirés.
D'autant qu'en ouvrant ces portes, il n'y avait de ma part, ni attente, ni thérapie, ni frustration à évacuer, ni poésie à composer.

Asta la vista ! Ou kekchose du genre.